Dans le cadre du Festival Sacré de la Beauté, le « Off » de l’âme auprès du festival de Cannes
1000 ans de polyphonies sacrées, du XIème au XXIème siècle
Eglise Notre Dame de Bon Voyage – Mardi 19 mai – 20h30
L’incessante quête spirituelle de l’homme et les croyances qui en découlent n’ont jamais trouvé de meilleur terrain d’expression que l’Art. Parmi ceux-là, la Musique est une religion à part entière, au sens qu’elle permet d’être directement relié à quelque chose qui nous dépasse, de rassembler ou de relire notre intériorité selon l’étymologie que l’on prête au mot « religion ».
Loin du marché de la spiritualité et des fausses dévotions, loin des musiques illusoires qui voient le jour sous prétexte d’évangélisation, là où le mot « beauté » autorise toutes les interprétations subjectives, le programme de ce soir rappelle l’existence d’une véritable musique de l’âme.
Lux arumque
Cette musique, sacrée, se révèle intemporelle et transcendante, capable de traverser les siècles sans rien perdre de son pouvoir, permettant à l’âme de s’évader « par une nuit obscure, sans autre lumière que celle qui luit en son sein » ainsi que nous le conte le poème de St Jean de la Croix qui clora la soirée dans la grande fresque musicale du jeune norvégien Ola Gjeilo.